Par Martin Goubau

Introduction

Lors de mon passage à #Ludovia en novembre dernier, j’ai eu la chance de suivre une conférence sur l’application française, Moiki.

Moiki est un site permettant de retrouver et de créer des histoires dans le style des livres “dont vous êtes le héros”.

Certaines histoires sont prévues pour un jeune public et adaptées à l’apprentissage de la lecture. D’autres, en revanche, ne sont pas à mettre dans les mains des enfants et satisferont les plus grands !

écrit par : Moiki

Pour une activité de compréhension à la lecture avec mes élèves de 2e et 3e primaire, j’ai eu envie de créer une histoire en utilisant cet outil.

Présentation:

Rendez-vous sur le site de Moiki: https://www.moiki.fr

Le site est disponible en français et en anglais.
Dans le haut de page, vous retrouvez:

  • le bouton d’accueil
  • le social Club
  • la FAQ
  • la partie concours

  • le menu pour s’inscrire
  • le menu pour se connecter
  • le choix de la langue

Le social club:

Vous retrouvez des histoires qui ont été créés par les utilisateurs.
Lorsque vous publiez vos histoires, vous avez la possibilité de le rajouter au social club.
Cela permet de trouver des histoires de différents types.

La Faq:

Dans la Faq, vous avez une partie documentation de l’éditeur qui permet de bien prendre en main le fonctionnement de l’atelier.

Les concours:

Les inscriptions et la connexion:

Système d’enregistrement et de connexion classique. 🙂

L’atelier:

Une fois que vous vous êtes enregistré et connecté, un nouveau menu apparait en haut à gauche. L’atelier.

Dans cette partie, il vous est proposé de rédiger vos histoires.
Vous serez invité à écrire le titre et la description de votre histoire.

2 options vous seront proposées:

  • le mode simplifié:

Utilisez le mode simplifié si vous souhaitez exporter votre histoires aux formats PDF ou Lunii (avec STUdio).

Certaines fonctionnalités sont désactivées afin de garantir ces exports.

Cette version est plus adaptée si vous désirez imprimer vos histoires en créant un PDF.
Il y a moins d’options (comme les variables, les compteurs,…) que vous trouverez dans la version normale, adaptée à une utilisation sur ordinateur, tablette ou mobile.

  • le mode normal:

Ce mode est identique par son fonctionnement à la version simplifiée. Cependant, dans les variables, nous pouvons ajouter plus d’options comme le compteur (de vies, de chances, réaliser un système de score,…). Ils sont utilisés également dans les conditions de votre histoire.

Une autre option proposée est la “variable de texte” qui permet de dynamiser votre texte.
A l’heure actuelle, je n’ai pas encore utilisé cette option.

Création d’une histoire

1- Le premier menu concerne les éléments qui composent notre récit.
Les séquences sont les différents écrans ou pages créées.
Les variables permettent de créer des objets à gagner ou perdre lors de l’histoire, des héros à rencontrer.
Dans cette partie, vous pouvez créer les compteurs afin de réaliser un système de points, ou de vies que les lecteurs peuvent gagner ou perdre.

Pour ma part, les enfants ont 3 chances, s’ils répondent correctement, ils ne perdent pas de chance. En cas d’erreur, ils en perdent une.
Dans mon récit, je peux rajouter des conditions, me permettant de savoir combien de chances ils ont, et, en fonction, leur permettre de regagner des “vies” pour continuer l’aventure.

Evidemment, plus on complexifie le système, plus on risque de faire des erreurs dans la hiérarchisation de l’histoire.

Heureusement, nous trouvons dans cette première partie un système de “contrôle des erreurs” afin de vérifier que l’histoire fonctionne.

Ensuite, à tout moment, vous pouvez tester votre histoire en cliquant sur le triangle “play”.

Dans ce menu, vous pouvez également importer des images ou des sons afin d’enrichir votre conte.
Le petit plus réside dans l’obligation de créditer vos images. On oublie souvent de dire d’où proviennent nos illustrations 🙂

Les paramètres nous permettent de régler l’image de présentation, la description de notre oeuvre, insérer un lien vers notre site internet ainsi que divers crédits.

2- La seconde zone est la zone d’édition.

Vous pouvez écrire ce qui vous plait, et ajouter la séquence suivante.

Pour chaque séquence reliée, vous pouvez ajouter des conditions ou des actions.
Les conditions signifient que les lecteurs doivent avoir en leur possessions un objet, ou avoir rencontré un héros, … pour y accéder. Si ce n’est pas le cas, vous devez rediriger les lecteur vers une autre partie de l’histoire afin d’obtenir l’objet ou de rencontrer le héros en question.

Vous pouvez choisir le type de séquence désirée:

une séquence classique, une avec choix (un ou plusieurs) une séquence avec un code ou une séquence finale pour terminer l’histoire.

3- Les icônes d’aide:

Ces 3 icônes sont utiles en cas de difficulté (ampoule):

lorsque vous avez terminé votre histoire et avez envie de l’exporter, la diffuser, … (icône d’enregistrement):

ou encore afin de tester votre récit dans une fenêtre contextuelle, comme si vous y étiez:

sans “compteur de vie”
avec “compteur de vie”

4- l’écran virtuel:

A tout moment, lors de la conception du récit, vous avez la possibilité de voir en temps réel ce que cela donnera sur votre smartphone.

sélectionnez simplement la “vue séquence” pour afficher un smartphone sur l’écran.

5- Présentation de l’histogramme:

Cet histogramme est un récit rapide, créé uniquement pour cet article. Il ne sera pas publié.

En passant par la séquence 2, vous obtenez un pull qui s’ajoutera dans votre collection.

En passant par la séquence 4, vous vous retrouvez face à une énigme vous demandant de répondre en indiquant un code ( de 1 à 7 chiffres, ou un code alphabétique de 1 à 7 lettres)
Si vous répondez correctement, vous gagnez le pull et continuez l’histoire.

Si vous vous trompez, vous retournez au code. Il est possible de renvoyer vers une autre séquence donnant un indice supplémentaire, puis de continuer vers la séquence 4 afin de répondre correctement et avancer dans le récit.

Pour arriver à la séquence finale, vous devez être en possession d’un pull. Si vous n’avez pas le pull, vous devez retourner au code pour vous le procurer.
Ici, en tous les cas, vous atteindrez la fin de l’histoire.
On pourrait envisager que si vous n’avez pas obtenu de pull, votre héros arrive à une fin “bis” qui dirait que vous partez en vacances, mais que vous avez oublié votre pull par exemple.

Le mot de la fin

Moiki est, pour moi, un outil exceptionnel pour réaliser un projet d’écriture.
Personnellement, je l’adapterais au cycle 4 (10_12 ans) afin de comprendre la complexité des réactions en chaine.

Si l’occasion se présente, je réaliserai un projet avec mon groupe. Je ne les ai, malheureusement, que 2 heures par semaine. Ce qui est souvent compliqué pour un gros projet.

Si vous vous lancez, pensez à faire une carte mentale de vos idées à l’avance. Cela simplifie la création de l’histoire.

(La Digitale vous propose un outil de création de cartes heuristiques gratuit : “Digimindmap“)

Si vous le désirez, laissez-moi un commentaire afin de partager vos futures réalisations !

Martin Goubau